Posté le septembre 16, 2021 à 17:57
DES HACKERS VOLENT LES DONNÉES PERSONNELLES DE 1,4 MILLION DE PERSONNES AYANT PASSÉ DES TESTS COVID EN FRANCE
Des rapports ont révélé que des hackers ont dérobé les données personnelles d’environ 1,4 million de personnes ayant effectué des tests Covid. Des responsables hospitaliers ont déclaré que les données appartiennent à ceux qui ont passé les tests en 2020 en France.
Les responsables de l’hôpital ont également ajouté qu’ils avaient déposé une plainte à ce sujet auprès d’un bureau du procureur à Paris mercredi. Les responsables de l’hôpital ont déclaré qu’ils avaient confirmé l’affaire le 12 septembre, précisant que l’intrusion avait eu lieu pendant la saison estivale.
Environ 1,4 million de personnes sont affectées
Des données appartenant à environ 1,4 million de personnes ont été volées. Il s’agit des personnes qui ont passé les tests dans la région Paris Ile-de-France au cours des mois intermédiaires de 2020. Cependant, la plainte ne précise pas les dates exactes auxquelles l’attaque a eu lieu.
Les identités volées comprennent les numéros de sécurité sociale et les coordonnées des personnes qui ont effectué les tests. Outre les patients, des informations sur les professionnels de la santé ayant pris part aux tests ont également été consultées, y compris leurs coordonnées.
L’hôpital a également ajouté que les résultats des tests des patients ont également été consultés. Cependant, aucun autre renseignement sur la santé des personnes n’a été consulté. L’organisation a également ajouté que les personnes dont les données ont été consultées lors de la violation seraient « informées individuellement dans les jours à venir. »
L’organisation hospitalière a également impliqué les forces de l’ordre dans cette affaire. L’hôpital a déclaré que les détails de l’affaire avaient été envoyés à la CNIL, l’organisme de surveillance des données en France. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) enquête également sur cette affaire.
La CNIL a assuré le public qu’elle avait commencé à enquêter sur cette affaire. Cependant, il a été précisé que les hackers responsables ont bien eu accès aux fichiers de test de la nation. La cible des attaquants était le « service sécurisé de partage de fichiers ». Ces fichiers étaient en service en septembre 2020 et servaient à transférer des informations essentielles pour aider à la recherche de contacts par plusieurs autorités sanitaires.
Le ministère de la Santé a également déclaré qu’il travaillait en étroite collaboration avec l’AFP et a indiqué qu’il déposerait une plainte à ce sujet afin que « tout soit au clair sur cette fuite, ses conséquences, et que toutes les mesures nécessaires soient prises pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise. »
Des hôpitaux français sont victimes d’attaques de piratage informatique
La pandémie de Covid-19 a non seulement augmenté la pression sur les hôpitaux en raison du nombre accru de patients, mais les hôpitaux sont désormais contraints de renforcer leurs mesures de cybersécurité.
Certains hôpitaux français ont été victimes d’importantes cyber-attaques qui ont compromis les systèmes d’information d’organismes de santé déjà confrontés à un afflux de patients en raison de la pandémie.
La majorité des cyber-attaques consistent à demander à ces hôpitaux de payer une rançon. Une fois la rançon payée, ces attaquants remettent les systèmes en état.
L’un des hôpitaux qui a souffert de ce type d’attaques est celui de Villefranche-sur-Saône. L’attaque a conduit à la compromission des systèmes informatiques et téléphoniques de cet hôpital. Cette attaque a contraint l’hôpital à reporter des opérations chirurgicales qui étaient prévues pour le lendemain. L’hôpital a également été contraint de renvoyer les patients présentant des cas d’urgence vers d’autres établissements de santé.
Une deuxième attaque a également eu lieu dans un autre hôpital. Dax, un hôpital du sud-ouest de la France, a également été touché après que ses systèmes médicaux, financiers et de communication aient été compromis. Les deux incidents ont suscité l’intervention rapide des forces de l’ordre, et une enquête a été ouverte sur cette affaire.
Bien que le fonctionnement normal des établissements hospitaliers soit perturbé, les patients n’ont pas été directement affectés par ces attaques. Cependant, les hôpitaux ont prévenu que cela pourrait affecter les opérations normales concernant l’administration des traitements aux personnes testées positives au Covid-19.
En raison de la nature critique des hôpitaux, ceux qui ont été victimes d’attaques par ransomware ont été contraints de payer pour s’assurer que les soins aux patients ne sont pas compromis. C’est notamment le cas lorsque les systèmes d’information et de communication sont touchés, ce qui affecte le fonctionnement normal de l’hôpital.
Les établissements de santé proactifs ont mis en place des mesures de cybersécurité strictes afin de protéger leurs systèmes face à la recrudescence des attaques.
La maladie a non seulement soumis les hôpitaux à une pression extrême en termes de soins aux patients, mais elle en a également fait des cibles plus probables pour les cybercriminels. Certains ont également pris contact avec des experts en cybersécurité pour s’assurer que les informations relatives aux patients sont protégées contre ceux qui pourraient vouloir les compromettre.
