Posté le novembre 26, 2019 à 10:15
LES HACKERS CIBLENT MAINTENANT LES PRINCIPAUX ACTIFS FINANCIERS
L’histoire nous apprend que si Willie Sutton a décidé de braquer les banques, c’est parce que c’est là que se trouvait l’argent. C’était selon l’homme lui-même. C’est la même chose qui a été observée dans le monde moderne avec les hackers. Mais il y a une différence entre les deux.
Contrairement à ce que l’on obtient avec les banques classiques qui ne possèdent qu’un seul élément de valeur, les autres intervenants qui attaquent les systèmes peuvent utiliser plusieurs options. Et comme il existe déjà des systèmes ou des réseaux imbriqués déjà en place, il devient facile et relativement facile de s’introduire dans une entreprise financière comme une banque.
Différences de mode.
Contrairement à ce qui se passait à l’époque de Sutton où les voleurs n’avaient besoin que de quelques armes pour entrer par effraction, ce n’est plus la même chose aujourd’hui. Les malfaiteurs ont aujourd’hui le choix entre plusieurs options lorsqu’il s’agit d’exécuter leurs plans diaboliques. Ils ont le choix entre une plus grande variété d’armes au moment de passer à l’action.
Ce qui constitue un défi pour les organisations et les institutions financières, c’est que les mesures défensives qu’elles mettent en place peuvent neutraliser les armes que les malfaiteurs cherchent à utiliser. Il a été observé récemment qu’il y a un écart grandissant dans la façon dont les banques utilisent des stratégies défensives et aussi comment les hackers choisissent de lancer leurs attaques.
C’est probablement la raison pour laquelle les attaques contre ces institutions financières ont connu une forte hausse au cours des 12 derniers mois. Cela a été précisé dans un rapport de Malwarebytes. Le nombre de logiciels de rançon détectés a connu une hausse spectaculaire, passant de 365 % au deuxième trimestre de 2018 au deuxième trimestre de cette année. Il y a là une différence très notable.
Une sophistication accrue.
Il est à présent plus qu’évident que les hackers sont de plus en plus performants à chaque attaque. Les logiciels malveillants dont ils se servent deviennent de plus en plus dévastateurs et puissants. Comme si cela ne suffisait pas, ils trouvent aussi des moyens encore plus meurtriers d’effectuer leurs prestations.
Les banques, elles aussi, ne se contentent pas de rester les bras croisés. Certains sont proactifs et pour cela, ils font tout leur possible pour se défendre. Ils travaillent également à la réévaluation constante de leurs techniques et des méthodes qu’ils utilisent.
Les institutions financières classiques comme les banques en sont conscientes et prennent les mesures qui s’imposent pour s’assurer qu’elles ne sont pas vulnérables en tout temps. Les organismes gouvernementaux sont également au courant de la situation et ils apportent également leur aide selon leurs propres moyens respectifs.
Par exemple, ils mettent en place le cadre et les structures nécessaires pour que les mesures de protection utilisées par les banques soient plus efficaces. Ces agences et organismes de régulation passent souvent à l’action en tant que collaborateurs après avoir pris le temps d’étudier tous les événements et les chiffres à la disposition de tous les acteurs concernés.