Posté le février 25, 2019 à 20:48
LES HACKERS DE L’ÉTAT PEUVENT VOLER N’IMPORTE QUOI EN SEULEMENT 18 MINUTES.
Selon le rapport officiel de la société de sécurité Web Crowd Strike, les cyberattaques représentent une préoccupation croissante pour la sécurité nationale. Les hackers russes du groupe « Fancy Bears » sont les plus rapides au monde, suivis par la Corée du Nord, la Chine et l’Iran. Ce rapport vient au moment où l’Australie fait face à des cyber-attaques contre le parlement et les principaux partis politiques. Que les motivations des hackers soient de nature politique, financière ou autre, le futur ne s’annonce pas très brillant.
Que contient le rapport?
Crowd Strike a analysé les données de 30 000 cyberattaques et a constaté que les Russes sont nettement plus rapides que les autres pays en matière de piratage. Les experts de Crowd Strike ont réfléchi au temps qu’il fallait pour tout le processus de piratage d’un ordinateur personnel, puis de violation du réseau tout entier latéralement. Les intrus volent des informations et des données personnelles, modifient des fonctions et espionnent l’activité personnelle de l’utilisateur.
Le temps moyen pour tout le processus de violation était d’environ 18 minutes et 49 secondes pour les hackers russes connus sous le nom de « Bears ». Le deuxième meilleur temps revenait aux Nord-Coréens avec deux heures et 20 minutes. La Chine était la troisième avec environ 4 heures, suivie par les Iraniens avec le temps moyen juste une heure de plus. Comparés aux groupes criminels de hackers ordinaires, qui prennent environ 9 heures pour faire la même chose, les hackers de l’État ont donné des résultats impressionnants.
Bien que les pays prétendent officiellement réduire les cyber-activités malveillantes, les données montrent le contraire. Certains d’entre eux ont même investi deux fois plus d’efforts pour parrainer des groupes de hackers. Différents pays embauchent des hackers dans le but d’espionner, de causer des dommages et d’obtenir un gain financier. Les hackers d’État chinois sont particulièrement actifs dans le lancement d’attaques contre les entreprises de télécommunications. En utilisant les télécommunications, les hackers peuvent agir sur ses cibles de la part du gouvernement.
Plus de 60% des attaques sont perpétrées par des logiciels malveillants. Le rapport a également noté comment les groupes standards de cybercriminels sortent le «grand jeu» en matière de stratégie pour attaquer les entreprises.
Les cyberattaques en Australie
Au début de cette semaine, des responsables australiens ont révélé que des menaces informatiques pesaient sur le Parlement et plusieurs grands partis politiques. Quelques mois après les élections en Australie, un hacker volant des informations critiques a été enregistré. Le Premier ministre australien, Scott Morrison, ne voulait pas pointer du doigt un pays en particulier. Il a seulement dit qu’un « acteur étatique sophistiqué » est impliqué dans l’attaque.
Danielle Cave, une employé du Centre international de la politique Cybernétique de l’Institut australien des politiques stratégiques a déclaré que l’attaque avait très probablement été lancée depuis la Chine. Elle pense que seule la Chine s’intéresse suffisamment à la politique australienne pour parrainer des groupes de hackers afin de voler des informations importantes. D’autres pays connus pour leurs puissants hackers, tels que la Russie ou l’Iran, n’ont pas vraiment intérêt à voler des informations à l’Australie. Cave a également déclaré qu’elle ne savait pas exactement quelles informations étaient compromises et quelles en seraient les conséquences.
Selon Matthew Warren, expert dans le domaine de la cybersécurité, ce n’est que le début. Il rappelle comment les hackers russes ont influé sur les élections américaines de 2016 et la campagne présidentielle de Clinton. Warren a souligné que pour certains pays, les hackers peuvent être un outil pour modifier la politique étrangère consistant à prendre un avantage financier. Il pense que le nombre de cyberattaques parrainées par les pays augmentera
